Vous croyez au coup de foudre ? Moi plus maintenant. J'avais tout pour être heureuse. Mais c'est du passé. Je dois faire avec. Commençons par le début. 

Enfant, je vivais dans une grande maison à New York avec mes parents et mon frère. Je ne manquais de rien, aucun enfant ne pouvait rêver mieux que la vie que je menais. En grandissant, je devenais une jolie jeune fille qui faisait pas mal tourner la tête des garçons au grand dam de mon frère, Chris. Pom pom girl, j'étais relativement populaire au lycée. Et pourtant, les apparences étaient trompeuses. Tout le monde pensait que j'étais la fille facile, qui enchaînaient les garçons très rapidement. Et bien détrompez-vous. Je devais être la seule fille à être encore vierge en sortant du lycée. Et pourtant, j'avais eu un petit ami, pendant deux ans. Plus vieux que moi. J'étais folle amoureuse et totalement aveuglé par ce sentiment. Je n'avais jamais couché avec lui car il se comportait comme le plus gros des cons avec moi. Je savais qu'il allait voir ailleurs, qu'il buvait beaucoup trop et pourtant je restais avec lui. J'espérais qu'il change, pour moi. Et je m'étais rendu compte que j'avais été bien trop naïve. Un jour, alors qu'il tenta encore une fois de coucher avec moi et qu'il avait vraiment trop bu, je l'envoyais chier une nouvelle fois et il sortit littéralement de ses gonds. Il m'avait plaqué sur le lit et je me débattais, mais pour lui c'était trop et il commença à me frapper. J'essayais alors de lui échapper et tout ce que je réussis à faire c'était d'appeler le dernier numéro composé sur mon portable : mon frère. Je criais et apparemment Chris avait décroché, car même pas dix minutes plus tard il débarqua dans l’appartement de mon petit ami pour venir me sauver. 

Et je me demande pourquoi après ça je continuais à croire au coup de foudre et au grand amour. Peut-être bien à cause de ça...

C'était le grand jour. J'avais obtenu mon diplôme avec brio et j'entrais enfin à l'université de pour y étudier le théâtre et la littérature. J'avais arrêter d'être pompom girl, et ça ne me manquait pas plus que ça. Je n'avais pas eu le choix concernant l'université, c'était Redclaw ou rien. Mais peut importe. Je pouvais enfin être la vraie moi et pas jouer à la pompom girl écervelée. Mon frère était lui aussi à cette université, qui plus est dans la même confrérie. J'avais emménager et ma colocataire était superbe, je n'avais pas à me plaindre. Le deuxième jour, je rencontrais un homme. Un homme qui, je pensais, allais être l'homme de ma vie. Peter Thomson. Tout était parfait entre nous. Il m'aimait, je l'aimais, c'était l'amour parfait. J'avais même fait l'amour avec lui pour la première fois. Et, à peine nous avions entamer la nouvelle année que j'annonçais à Peter que j'étais enceinte. Et c'est début septembre que nous accueillions notre bébé, notre petite fille, Beth. Nous vivions dans un petit appartement, tous les trois. Je ne pouvais qu'être heureuse. 

Mais évidemment, les contes de fées n'existent pas réellement. 

Du jour au lendemain, il était partit. Aucune nouvelle, il n'avait laissé aucune trace. Il était partit sans rien dire. Il agissait bizarrement mais je ne pensais pas que ça irait jusqu'au point où il allait nous laisser, Beth et moi. J'étais aller voir ses parents, pour savoir si ils savaient quelque chose, mais son père me mit à la porte en me traitant de salope et de traînée. Sa cousine, qui je pensais était mon amie, me traitait d'assassin dès qu'elle me voyait. Sa sœur avait alors été la seule à prendre ma défense. Ma famille me disait de l'oublier, que ça ne valait pas la peine d'espérer. Sa famille essaya de me prendre la garde de ma fille, j'ai du me battre et heureusement, Elly était là pour m'aider. Après des mois, je pouvais finalement garder Beth, ils n'avaient rien trouvé contre moi qui disait que j'étais une sois disant mauvaise mère. A ce moment là, Beth n'avait que quatre mois. Mon meilleur ami avait trouvé un travail loin d'ici et il était partie. Ma meilleure amie avait elle aussi quitté la ville pour être prêt de sa mère. Il fallait que je trouve un travail, et j'en trouvais un qui payait plutôt bien, mais personne ne savais ce qu'il en était vraiment. Un an après son départ, j'arrivais enfin à vivre parfaitement sans lui.