Sur mon enfance, il n'y a rien à dire. Mon adolescence non plus. J'étais belle, riche, populaire, j'avais les hommes à mes pieds, je ne manquais de rien. Riches ? Mes parents l'étaient. Riche ? J'allais le devenir sans faire aucun effort. Et pourtant, à 23 ans, je ne savais toujours pas qui j'étais réellement. Je vivais dans l'ombre de mon nom, Thomson. Alors, l'année passée, j'arrêtais mes études. Après être sortie avec le frère de Dylan, mon amie et ancienne colocataire, ce dernier n'attendit pas longtemps pour mettre le grappin sur ma cousine. Ou alors c'est Lily qui lui avait mit le grappin dessus ? Peu importe. Après tout ça, je décidais de faire un petit tour du monde, de partir à la recherche de qui j'étais réellement. La France, l'Italie, l'Espagne, la Pologne, l'Allemagne, l'Angleterre, la Suède, je fis le tour des pays d'Europe avant de partir en Asie. Puis l'Océanie et enfin, l'Amérique du Sud. Et c'est alors que je me trouvais sur l'une des magnifique plage brésilienne, que je reçu le coup de fil qui allait tout changer.

Vous avez déjà été abandonnée par votre frère jumeau ? Non. Et bien vous ne pouvez pas savoir ce que l'on ressent. Ce coup de téléphone sur cette plage, c'était Dylan. La petite amie de mon frère et mon amie. Elle m'annonçait que Peter avait disparu, qu'il était partit et qu'elle ne savait ni ou, ni pourquoi. Elle disait aussi qu'elle avait réellement besoin de moi. Je n'hésitais pas une seconde, et je pris le plus rapidement possible un vol pour New York. Arrivée là bas, j'allais directement voir Dylan et ma filleule, Beth. Mon amie et ancienne colocataire, m'expliqua tout ce qu'il s'était passé, et tout ce qu'elle savait. Elle trouvait que Peter avait été bizarre depuis un certain temps, mais qu'il ne voulait rien dire et que du jour au lendemain, il avait disparu. Elle avait essayé de l'appeler, mais il ne répondait pas. Elle était même allée voir mes parents, et mon père n'avait rien trouvé de mieux à faire que de la mettre à la porte en la traitant de tous les noms. Sa famille à elle, lui disait d'oublier mon frère et de refaire sa vie. C'était peut-être ce qu'il y avait de mieux à faire pour elle, mais je savais parfaitement qu'elle n'y arriverait pas tout de suite. Mais j'allais l'aider à se reconstruire du mieux que je pouvais. Avant ça, j'allais moi aussi, voir mes parents. Et pour une fois, je tenais tête à mon père. Je ne voulais plus être la fille à papa et obéir à tout ce qu'il disait. Il avait tort et je voulais lui faire savoir. Évidemment, cela ne lui a pas plu et il me mit à la porte à mon tour. Mais je n'allais pas me laisser abattre. Mon frère n'était pas mort, il reviendrait, non pas comme ma cousine le pensait. Je pris un appartement pour moi non loin de celui de Dylan et Beth. Au fil des semaines, je la voyais sourire à nouveau et je savais qu'elle faisait ça pour Beth. Son sourire était là jusqu'à ce qu'on vienne lui annoncer qu'on allait peut-être lui enlever sa fille. J'étais là. J'appris en même temps qu'elle que mon père avait entamer une procédure pour avoir la garde de Beth, sois disant parce que Dylan était une mauvaise mère. Je n'oublierais jamais le visage de mon amie lorsqu'on le lui annonça. Elle allait devoir se battre, et j'allais l'aider. Après deux mois, le verdict tomba enfin : aucunes preuves réelles n'existaient contre Dylan, elle allait donc pouvoir garder sa fille avec elle. Après cette épisode, je la revoyais se reconstruire, vivre sa vie sans Peter. Quant à moi, j'allais aussi devoir apprendre à vivre sans lui. Je ne savais même pas ce que je ressentais réellement. De la tristesse ? De la haine ? De la colère ? Certainement tout ça en même temps. Mon frère jumeau était partit. Mais j'étais sûre d'une chose : il était encore en vie. Sinon je l'aurais sentie, j'en étais persuadée. Mon frère ne pouvait pas être mort. C'était impossible. Tout ça, était enfui au fond de moi. J'aurais pu repartir, mais j'étais restée à New York. Quelque part, je devais être ici. J'étais à ma place, je le savais. Je ne savais juste pas qui j'étais réellement et j'allais devoir le découvrir, sans mon frère. Je recommençais alors à sortir, à vivre ma vie, à plaire aux garçons... Et aux filles.

Ma première fois avec une fille? Je ne l'oublierais jamais. J'avais bu, c'est clair. Trop même. Mais pas assez pour ne pas contrôler mes faits et gestes et oublier ce que je faisais. Elle me faisait de l’œil toute la soirée, et je n'avais pas été insensible à son charme. Alors au fil de la soirée, nous nous étions rapprochés, nous dansions, nous étions de plus en plus proches... Et puis elle m'avait embrassé. Je ne l'avais pas repoussé, au contraire, j'avais prolongé son baiser. Ma langue rencontra la sienne et nous échangions un baiser passionné au milieu de cette boîte de nuit. Elle lâcha mes lèvres pour aller à la rencontre de mon oreille, et me chuchota qu'elle avait une chambre dans l'hôtel juste à côté, et qu'elle aimerait que je la rejoigne, avant de glisser sa carte de chambre à l'avant de mon mini-short en jeans et de partir. Jamais aucun homme ne m'avait fait pareil invitation. Je restais planté sur place quelques instants. Jamais auparavant je n'aurais pensé qu'un jour, une fille m'attirerait autant. Pourtant, le club était remplit d'hommes très beau et sexy, avec qui je pourrais facilement passer le reste de ma nuit. Sans réfléchir une minute de plus, je m'avançais vers la sortie, arrêté par plusieurs hommes mais je n'y faisais pas attention. Je voulais cette fille. J'avais pris la carte et regardait le nom de l'hôtel. Comme elle me l'avait dit, il était juste à côté, ou du moins en face de la boîte de nuit. Je traversais la route, regardais une dernière fois la carte pour être certaine du numéro de sa chambre et y montait le plus rapidement possible. De ce que je pouvais voir, c'était un hôtel dit de luxe, mais visiblement, cette fille n'avait pas une suite. Mais vu les couloirs de l'hôtel, je pouvais parfaitement imaginer à quoi ressemblait une chambre dite « normale ». Je me retrouvais enfin devant la porte de sa chambre. Avant d'entrer la carte pour ouvrir, je respirais un bon coup. Après tout, je n'avais jamais fait ça auparavant. C'était une grande première pour moi. Mais je n'étais pas du genre à avoir peur de l'inconnu, et surtout pas à me désister à la dernière minute. J'enfonçais alors la carte et la porte s'ouvrit. J'entrais et à peine avais-je fermé la porte et eus le temps de voir à quoi ressemblait la chambre, que la fille m'embrassait à pleine bouche, y mettant beaucoup plus d'ardeur que sur la piste de danse. Je laissais la carte tombée par terre, sans réellement faire exprès et prolongeait à nouveau son baiser. Je sentais qu'elle me déboutonnait mon short et qu'elle passait doucement sa main dans mon string pour arriver jusqu'à mon sexe et elle commença alors à le caresser. Un son rauque sortie de ma gorge sans que je ne lâche ses lèvres et je la sentis alors sourire et elle accéléra son geste. Mon short tomba tout seul, et je lâchais ses lèvres afin d'enlever mon haut et de l'embrasser de plus belle. Quant à elle, elle continuait ses caresses entre mes jambes, y mettant de plus en plus d'ardeur. Elle me dominait littéralement, alors que nous n'avions même pas encore atteint le lit. De son autre main, elle dégrafa mon soutient-gorge, et je l'enlevais alors. Elle en profita pour lâcher mes lèvres et arrêter ses caresses. Dois-je avouer que j'étais totalement déçue qu'elle arrête déjà tout ça maintenant ? Je la regardais, me demande ce qu'elle me réservait pour la suite, et surtout si elle me réservait quelque chose. Je n'eus pas besoin de parler que la jolie brune m'entraîna sur son lit. Elle se déshabilla totalement avant de se mettre à califourchon sur moi et se pencha pour me chuchoter que je devais m'attendre à passer la meilleure nuit de ma vie. Je souriais. Elle devait certainement savoir que c'était bien partit pour. D'un seul coup, elle enfonça un doigt, puis deux et se baisser pour jouer avec ma poitrine, et surtout me donner plus de plaisir qu'aucun homme ne m'avait jamais donné. Je fermais les yeux et un son grave sortit de ma gorge. Je gémissais et lorsque je sentis un troisième doigt, mon corps se cambra de plaisir. Nom de dieu, cette fille dont j'ignorais même le prénom me faisais passer la meilleure nuit de ma vie. Je sentais qu'elle faisait bouger ses doigts, tout en continuant d'embrasser ma poitrine, de la mordiller ou encore, de sucer mes tétons. Et tout ça elle le faisait à la perfection. Elle accélérait ses gestes avec ses doigts, encore et encore, et je ressentais encore et encore plus de plaisir, jusqu'à atteindre l'orgasme. Je laissais ma tête tomber en arrière, haletante et souriante. Brunette remonta jusqu'à mon visage et je la regardais en souriant. Elle m'avait donné du plaisir, à mon tour. Je m'approchais de son visage et lui mordit la lèvre en la regardant dans les yeux. Je murmurais près de sa bouche que c'était à son tour de grimper aux rideaux. Je la poussais et me retrouvais ainsi au dessus d'elle, à califourchon sur son ventre. Je me penchais et l'embrassais dans le cou, mordillant de temps en temps, avant de lui faire un suçon. Je l'embrassais tout le long de son corps, en descendant, m'attardant sur sa poitrine comme elle l'avait fait. Je l'entendais gémir et je ne pus que sourire. Je suçais son téton gauche, puis le droit avant de continuer à descendre, l'embrassant tout le long de son ventre. J'enfonçais deux doigts entre ses jambes et jouait un peu, l'entendant gémir de plus en plus fort. Je continuais d'embrasser son ventre, et d'un seul coup, je descendit, pour atteindre l'endroit voulu tout en sortant mes doigts. Je lui écartais les jambes et souriait. Je donnais un coup de langue dans son entre-jambe et je l'entendis gémir encore une fois. Je sentais même qu'elle souriait. Apparemment, elle aimait déjà ce que j'allais lui faire. J'enfonçais ma langue et m'y attardait un long moment. Je voulais lui donner le même plaisir qu'elle m'avait donné auparavant. Je continuais encore et encore, y mettait beaucoup plus de force à chaque fois et je l'entendis même pousser un cri de plaisir, ce qui ne fit qu'accroître le mien et je continuais. C'était la première fois que je faisais ça et ce n'était pas pour me déplaire. Je continuais encore et alors, elle atteint l'orgasme à son tour. Je souriais et remontais jusqu'à elle, la caressant sur tout le corps. J'espérais sincèrement que la nuit n'était pas terminée et je lui souriais. Je l'embrassais, ma langue rejoint encore une fois la sienne et nous échangeâmes un baiser passionné. Elle ouvrit ensuite le tiroir de sa table de nuit et en sortit un vibromasseur, me souriant. Je savais parfaitement que la nuit ne faisait que commencé. Et nous recommençâmes, encore et encore, avec ou sans jouet dans la douche ou dans le lit. Au petit matin, je ressortais de cette chambre, le sourire aux lèvres, une nouvelle expérience de vécu, et le numéro d'une jeune femme très sexy. Jamais je n'avais passé une nuit pareille, et je comptais réitérer l'expérience, avec elle, ou même une autre femme.

Évidemment, après cette expérience, je n'ai aucunement laissé tomber la gente masculine. Disons, que c'était juste un petit plus, pas du tout déplaisant. Un an s'était écoulé depuis mon retour et surtout depuis le départ de mon frère. Je m'étais beaucoup amusée cette année, je devais reprendre ma vie, mais n'allez pas penser que j'avais oublié Peter. Je ne pensais qu'à lui. Surtout quand je la voyais. Cette petite tête blonde, qui n'avait aucune idée de ce qui se passait réellement et de qui était son père. Beth, ma filleule. Dylan lui parlait toujours de lui, mais elle comme moi savions que ça ne changerait pas grand chose. Elle grandissait à vu d’œil, elle avait fait ses premiers pas, dit ses premiers mots. Tout avait été immortalisés. Je n'avais rien manqué, mais ça me faisait mal de savoir que Peter si. Même un an après, je restais persuadée qu'il reviendrait. Je ne savais pas quand, mais je savais que ça viendrait. Et je pourrais le retrouver. Dylan aussi. Beth pourra avoir un papa. Et tout pourrait redevenir comme avant, du moins presque.